Faut pas gâcher.

T'as vu le docteur, c'est grave,

tu vas mourir dans pas longtemps.

C'est douloureux rien qu' d'y penser.

Mais tu vas en profiter, t'éclater,te soûler.

A toi la belle et courte vie,

tu vas bouffer, dépenser, danser, faire l'amour!

Mais avec qui? Avec tout le monde!

Tu vas faire des cochonneries qui font du bien.

Tu vas t'assouplir avec le kamassoutra.

Avec beaucoup d'imagination

T'auras un corps de rêve et un visage de star.

Tu t'évaderas au bout de la rue qui tourne.

Tu rentreras dans un café, pour payer une tournée.

Puis de retour à la maison, tu te regarderas dans le miroir.

Et tu diras un Ah!

De contentement , de soulagement et d'épuisement.

Tu t'allongeras sur ton lit et t'attendras, pas trop longtemps,

 Le temps qu'il faudra.

Quelques heures ou quelques mois.

Tu vas mourir et tu le sais.

Comme tout le monde.

Mais le docteur n'a pas su dire

à quel jour et à quelle heure.

Il te reste un petit bout de vie ,

Que tu ne vas pas gâcher.

Un courant...............d'air.

Si nous nagions tous

Dans les « m'aime » courants

Nous n'aurions plus

Rien à nous dire.

On saurait tout de l'un

Comme de l'autre.

Ça tue le trop en savoir.

Si tu m'irrites ,

Je me gratte et...

ça passe.

Si je suis comme tu

Ne voudrais pas..

Tu disparais au coin

D'une feuille blanche.

Tu me fais « démolition ».

Et je remplis....

Un certain vide.

Jamais le mien...

Ni le tien.

Cette incohérence

Tous ou presque

La maltraite.

Cette incompréhension

Soulève « temps » de

Questions.

Je suis si curieuse

Que je n'abandonne.....

Je sais... je comprends.

T'es parti.

Juste pour te simplifier la vie.

Mais ton courant n'est pas

Celui d'un autre.

Encore mois D'une autre.

Tu cherchais juste une pause.

Un rafraichissement.

Mélanges

Et puis un jour...........

elle, il.... a croisé quelqu'un de

Diférent.

Quelqu'un qui ne parlait pas

Comme tout ce monde.

Quelqu'un qui savait

Sans rendre des comptes.

Quelqu'un qui jouait......

Avec l'un comme avec

L'autre.

Une décalcomanie.....

De nos ressentis..

C'était pas le tableau, non....

C'était le pot où l 'on trempe son pinceau.

On a rincé nos couleurs.....

Tout s'est dilué et

…..... c'était franchement : pas mal.

C'était éphémère ….

Mais BON.

 Sans rire....

Je ris avec une seule voyelle.

Je pleure avec mil doutes.

Je ris avec avec une bétise.

Je pleure avec mil malheurs.

Je ris sans toi.

Je pleure à cause de toi.

Alors quoi?!!

c'est quand « m'aime » plus facillllllll

De sourire !

Essaie.  

Peindre Sa vie.

J'ai envie et décidé

Que les couleurs devaient péter.

Quelles soient foncées ou estompées

La couleur sait se montrer à couvert

De malaises.

La NON couleur n'existe pas

M'aime la mort aime les fleurs.

La non couleurs c'est

Le vide …. mais ce n'est que le chemin

Qui mène à une lumière.

Si tu veux voir claire

Badigeonne ….........

Tes journées d'étincelles.

N'attends pas qu'on le fasse pour toi.

Tu es le pinceau....

Les peintures sont là où tu vas.

Chiche que tu trempes ton pinceau....

La vie c'est de nombreux poils....

Qui peignent ensemble.

Et parfois ça chatouille.