Tous les fil n'ont pas l'aiguille …....
En fin de conte
En faim de compte
La jeunesse n'a nul besoin d'être habillée.
Couvrir ce qui se transforme,
Ce qui n'a plus les normes du siècle,
Ce qui dépérit.
Voilà à quoi les artistes couturiers
Devraient s'atteler.
Rendre beau ce qui semble ne plus l'être.
Mais habiller des perches sans problèmes d'images
mais tant du reste.
Et vendre leur créatif savoir
Pour certaines armoires
Ne tient qu'à la relation.
Parfois de fil en aiguille on garde
Certaines réputations.
Les autres formes mettront un certain temps
A payer le salaire des silences d'apparences.
Le présent impose ses picures".
Les artistes reconnus jouent
avec leurs bobines.
Les autres mourront
Recouverts de leur tissus décolorés.
J'y ajouterais mon mouchoir trempé.
Certains doivent mourir
pour libérer l'espace.
Car « chaire » sont les places.
Et si l'art se rendait gratuit ?
Tout salaire est-il alimentaire?
Et si j'ai osé poser ces questions …...
C'est que je n'ai pas le bon fil
Qui va à mon aiguille d'aujourd'hui.
L'art prend du temps et le temps
a-t-on dit …..C'est de l'argent.
C'est Vrai?
Si on pouvait vivre de passion et d'eau claire.......
ça se saurait.
Je vais donc raccommoder
Mes fonds de culottes
Et en faire une mode
Qui vaudra de l'or
En l'an 2039........