De Reims
De Reims
Je la sens , elle est là,
Elle attend encore le bon moment
Elle a déjà frappé,
Elle ne pense qu'à recommencer;
Elle fond pour distraire et plaire.
Elle avale les plus faibles
Et gangrène les plus forts.
Elle ne fait aucune différence
Elle impose sa pensée, sa cadence.
Elle s'infiltre sournoisement
Présente son intolérance,
Crache son jugement.
Je n'ai que des mots aigres
Pour cette salope.
Je n'ai que des pensées cruelles
Pour cette vipère.
Elle s'incruste et s'enracine
Peu de choses la déstabilisent.
Elle est prête ,se croit belle,
Elle est sournoise et vulgaire.
Lorsque la sève se calera
Aux pieds des arbres
Elle aura déjà infecté
Tout son entourage.
Elle offre une ballade en enfer.
Elle glace les amours plein de miel.
C'est une criminelle !
Elle repartira comme à chaque fois
Quand les feuilles reviendront
Chanter sur les arbres
Et les fleurs exploser leurs nouvelles couleurs.
Cette salope de ROUTINE .
Si ça revient tous les ans , c'est pas ma faute!
J'ai essayé,
je suis grisée,
Pour penser
Pour dire
Quelque chose
A quelqu'un
Sans savoir quoi
Ni comment.
Basculer, chavirer
Et espérer que TOI
Tu restes pour compter.
Continuer à déconnecter
Pour explorer ailleurs
Mais sans toi jamais
Car tu es sur le quai pour
CONTROLER et me faire travailler.
Parce que toi tu crois que
Je peux créer et tu me fais exister.
C'est pas grand chose
C'est tout petit
ça m'a fait quelque chose
Dans mon entre de moi de qui.
Je ne m'y attendais pas
il est rentré sans me dire
Quoi que se soit;
Du coup j'ai pas compri mais j'ai senti,
Je ne peux pas te dire de quoi de qui comment.
Je sais tout juste que j'ai senti mais pas saisi.
J'ai voulu raisonné et.......
Bien évidemment je me suis planté.
J'ai voulu maîtriser et........
Bien évidemment j'ai tout foiré.
Alors j'ai laissé faire
Et je cherche encore
A savoir où j'en suis.
Si un jour je sais où je vais
Ptèt que je ne voudrais plus marcher.
Chaque pas me mène là où je suis maintenant.
Il n'est ni l'un, ni lui, ni l'autre.
Ils se ressemblent.
A force de chercher sans trouver
J'ai perdu mon temps pour rien.
Le fait de n'avoir rien découvert
M'a dégouté de chercher.
Depuis je tourne en rond
Sans savoir quoi chercher
Que je puisse trouver
Pour gagner du temps
Et avancer sans tourner.
Mais c'est raté!
Je ne sais pas comment sortir
De se manège diaboliquement banal
Qui me dévore le peu de temps
Qu'il me reste pour trouver
Le mot de la fin qui fera
Que j'en aurais fini
Avec cette histoire infernale.
Ce n'est pas le trou du cul du monde
C'est.....................
Le puits d'un joli village en Picardie
--Oui quoi?
-- Ils ont repoussé l'âge de la retraite.
-- tant mieux !
--Ah bon !?
-- Plus tard on finira en steack haché mieux ça vaudra.